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P.M

Pierre. Plutôt de l’après midi... Tant pis pour la France qui se lève tôt.

"Rater sa vie, c’est accèder à la poésie - sans le support du talent. " Cioran


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Chroniques
Paris, rue Saint Denis
Chiottes
De certaines fins de soirées...
Un mec un jour à écrit, et là vous attendez une citation...
Un mec un jour à écrit, mais en fait c’était peut être une femme, voire probablement une femme, même, bref, un femme un jour à écrit, et quand j’ai lu cette phrase absconde, comme résumant mon existence, comme émanant d’un improbable nul part, de ce nul part où se conceptualisent ces phrases que certains nommeront aphorismes, ce mec, que je ne peux vous désigner, cette bonhomme, cet hercule de la pensée w-c, cet écrivain exalté (...)
lire | Publié le 4 avril 2006
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Chroniques
insomnie
6 août
3 - Troisième partie
Un soir d’insomnie, je me suis laissé aller à m’imprégner des bruits ambiants qui berçaient suffisamment ma nuit pour m’interdire la plongée dans un sommeil mérité.
C’est d’abord le bruit de la rue qui m’ a surpris. Je n’y faisais en fait plus vraiment attention. Il faisait partie intégrante du fond sonore de mes courtes nuits si bien que j’avais fini par ne plus du tout y prêter attention. Il était pourtant d’un niveau assez élevé pour qu’on distingue dans ce brouhaha éloigné des sons bien (...)
lire | Publié le 6 août 2005
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Chroniques
Y’a que l’été que je trouve le temps de me faire chier.
Vacances...
Vacance, ça veut dire que quelque chose manque, non ?
Vacances : Quelques sans logis avachis dans un coin d’ombre semblent ne pas prêter attention aux bruits sourds des marteaux piqueurs. Chaque été la ville est en travaux. J’avance et pour moi, la journée s’organise. Bien que ce soit l’été, bien que je sois en vacance. Les chaînes salariales, une fois rompues, je suis dans la tourmente. Mais malgré tout je sais que j’ai encore des choses à faire.
Va-t-on finir pas signer ce contrat avec ce con de Moulens. Son inamovible sourire hypocrite me (...)
lire | Publié le 12 février 2005

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Poésie

Si seulement j’avais pu...
Si...
Ou juste voulu, peut être
Si les miasmes nauséeux d’mon esprit tourmenté
Pouvaient se transformer en d’infinies beautés...
Dissimulées derrière ces élans émétiques
Ces angoisses languissantes auraient pu se muer
Lascives et langoureuses, en moment de gaîté
Hurlements tapageurs, tonnantes vocalises
Qu’accomplissent au lever les esprits possédés
Par ces matins souffrance, ces tollés secs et blêmes
Qui nous poussent malgré nous, nous acculent, au lever
Si seulement j’avais su...
Aliéné ? Ou incompris, peut-être
Quand (...)
lire | Publié le 16 juillet 2004

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Chroniques

résignation ?
12 Décembre
2 - deuxième partie
On a profondément démoli en tout homme (et femme...) ce qui aurait pu le/la conduire à vouloir transformer les choses. Tout manquement à la règle promulguée se voit immédiatement rangée sous la désignation violente de la maladie. Le déviant est instantanément relégué à la marge de la société, voir psychiatrisé. C’est aux seins même des familles que se dispense l’essentiel de la normalisation, bien que l’école y contribue grandement.
Ainsi celui qui semble ne pas vouloir se plier aux (...)
lire | Publié le 12 décembre 2003

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Chroniques

perdre pieds
8 Novembre
1 - première partie
Trop occupé à scruter attentivement les moindres soubresauts de ce qu’il n’est plus raisonnable d’appeler un appendice sexuel, j’avais décidé, en ces temps de chienlit, de me détourner de toute action jugée par ma libido inutile. Une bouteille de rhum bon marché posée sur le bureau, je m’enivrais devant l’écran de mon ordinateur, écumant tous les sites où je pensais pouvoir trouver à télécharger gratuitement quelques scènes salaces susceptibles de provoquer chez moi le moindre début (...)
lire | Publié le 8 novembre 2003

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"(...) Mais c'est parce que j'ai tout de même une idée obscure, qui a un rapport plus ou moins lointain avec celle que je cherche, que mon esprit (...), se trouvant dans la nécessité de donner au début une fin, transforme cette idée confuse en quelque chose de totalement intelligible, de telle sorte qu'à mon grand étonnement la clarté jaillit lorsque la phrase s'achève." — De l'élaboration progressive des idées.
 
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Beaucoup de bruit (et de tapage médiatique) autour de la non-présidence Sarkozy, qui rappelons-le, n’est qu’une mise en coupe réglée de ce qui restait en France de "contrat social" (hérité notamment, après guerre, des valeureux du Conseil National de la Résistance) au profit d’un clan (...)

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